Croatie
Dubrovnik
Après deux vols (Madrid-Barcelone et Barcelone-Dubrovnik) me voilà
finalement en à Dubrovnik, en
Croatie.
La cité et son environnement sont magnifiques, une vielle cité médiévale,
avec fortifications, entre montagne et mer. Un premier coup d’œil permet de rapidement
comprendre pourquoi la ville est surnommée par George Bernard Shaw « perle
de l’Adriatique » : L’impact visuel de la ville fortifiée,
l’architecture des bâtiments et, signe d’une ancienne richesse, les rues pavées de blocs de marbre qui ont été polis
par les pas des marcheurs depuis des siècles, les rendant luisants travaillent
ensemble pour donner une apparence vraiment exceptionnelle.
Mais c’est aussi une destination touristique extrêmement populaire. Alors
que j’y suis arrivé, en plus de l’afflux normal de touristes, il y avait deux
énormes bateaux de croisières qui avaient lancés leurs hordes à l’assaut de la
ville. Il y avait du monde …
J’ai de la difficulté à imaginer en août, pendant la haute saison. Un
habitant m’a peint un portrait infernal, 10000 à 15000 touristes qui débarquent
en même temps de 8 bateaux de croisières, encore plus de voyageurs arrivant en
autobus de voyage organisés, plus les touristes « normaux », …
La vielle ville est tellement belle, tellement propre, tellement touristique
qu’il serait facile de croire qu’on est dans une version alternative d’un parc
Walt-Disney.
Il n’y a d’ailleurs presque plus personne qui habite la vielle ville,
environ 1000 habitants en 2011, sur une population régionale de 40000
habitants. Je ne sais pas quelle est la
capacité de population de la vielle ville mais, au 17ieme siècle, plus de 1000
personnes sont mortes lors d’un tremblement de terre, il devait y avoir une
plus grande population dans la vielle ville à ce moment que maintenant…
Tout un revirement pour une ville qui a été pilonné par des tirs intenses
d’artillerie pendant la guerre il y a 20 ans. Dans un musée, j’ai vu un
diaporama de photos prises pendant la guerre, c’est pas mal effroyable ce
qui s’est passé ici. L’effort de reconstruction a dû être énorme.
Une belle balade à faire est celle qui permet de faire le tour de la
ville en marchant au sommet des murs de fortifications, parfois haut de 25m.
Comme le soleil tape plutôt fort il est préférable de faire cela le matin ou en
fin d’après-midi.
Il y a aussi beaucoup d’excursions qui sont possibles à partir de
Dubrovnik, que ça soit en autobus ou en bateau. Il y a plein de belles îles à
visiter dans la région. Je me suis contenté de prendre un bateau pour aller à
l’île de Lokrum http://en.wikipedia.org/wiki/Lokrum . Cette
île, recouverte d’une forêt, est un bel endroit pour faire une promenade ou
pour faire des saucettes dans l’eau claire de l’Adriatique.
De plus, un soir, j’ai fait une excursion gastronomique, pour aller
manger dans un restaurant rural. Une voiture est venue me chercher au centre de
Dubrovnik et, accompagnée de deux jeunes étudiantes françaises, j’ai mangé un
repas traditionnel croate. Il s’agissait d’agneau cuit sur le barbecue.
L’agneau n’était pas remarquable mais la conversation avec les deux jeunes
françaises était très agréable!
Dubrovnik est une superbe ville mais elle est envahie par les touristes.
Je suggère de la visiter hors de la haute saison et, comme les bateaux de
croisières ne viennent que les weekends, faites le pendant la semaine. Votre
expérience sera plus agréable.
En soirée, une fois les croisiéristes partis, la vielle ville est
beaucoup plus tranquille et il est très agréable de s’y promener
tranquillement, que ça soit sur la rue principale ou sur les petites ruelles
qui en partent.
Soyez aussi avisés que c’est une atmosphère hyper romantique …
Mostar
Pour me faciliter la vie et aussi pour avoir un peu de compagnie j’ai
acheté une excursion en minibus pour aller visiter Mostar en Bosnie Herzégovine
(BH). En embarquant dans le minibus j’ai
tout de suite eu l’impression que ça ne serait pas une journée très sociale,
seulement que des couples, personne qui me dit bonjour ou qui répond à mon
bonjour. Il doit être trop tôt le matin!
Depuis l’explosion de la Yougoslavie les frontières sont un peu
compliquées, il a fallu passer trois frontières pour aller à Mostar. Croatie à
BH, BH à Croatie et retour en BH. Une chance que les contrôles ne sont pas très
lourds sinon on aurait pu perdre beaucoup de temps. Mais c’est quand même assez
spécial que la Croatie soit coupée en deux par une bande de terre appartenant à
la BH qui lui donne 25km de côte. Il y a d’ailleurs un pont en début de
construction qui va permettre de réunifier la Croatie.
Ce n’est pas juste les frontières mais aussi la situation politique qui
est encore compliquée en BH. Il y a trois groupes religieux qui se côtoient
(Orthodoxes, Catholiques et Musulmans) et lorsqu’on demande aux habitants de se
définir ils répondront qu’ils sont Serbes, Croates et Bosniaques respectivement
selon leur religion et ce même si ils habitent tous en Bosnie.
De plus la structure politique n’est pas encore tellement établie,
présentement à tous les 4 mois il y a une alternance au pouvoir entre les trois
différents groupes.
La ville de Mostar l’a eu difficile pendant la guerre. Je devrais dire
les guerres car, au début, les Croates et les Bosniaques étaient alliés pour se
défendre contre les Serbes et Monténégrins et, une fois cette guerre terminée,
alors une nouvelle guerre a commencé : entre les Croates et les
Bosniaques.
Ce qui a fait que de 1991 à 1995 80% de Mostar a été détruit, incluant le
pont historique au centre de la ville qui datait du 15ieme siècle. La
ville a été partiellement reconstruite et la vielle ville et le pont restauré
mais, un peu partout, il est possible d’observer des édifices en ruines ou des
impacts de projectiles sur les murs.
La cohabitation ne semble pas totalement facile, la ville est séparée en
deux, les chrétiens d’un côté et les musulmans de l’autre. Il y a même des
numéros de téléphone d’urgence différents selon la section dans laquelle on
habite.
Le vieux Mostar est très petit mais charmant et le pont, avec la rivière
à 25m plus bas, est magnifique. C’était une belle visite. 25m c’est haut mais
il y a quand même des plongeurs qui plongent la tête la première du haut du
pont. Il y a même une compétition de plongeon l’été. Ça ne se termine pas
toujours bien …
Nous avons aussi visité une mosquée et une maison turque datant d’environ
500 ans. Cette dernière m’a donné un aperçu de ce que je pourrai découvrir une
fois en Turquie. J’ai hâte!
On nous a parlé de la cérémonie du café. Si le café était servi chaud aux
invités, cela voulait dire qu’ils étaient les bienvenus. S’il était servi
froid, c’était au contraire un signal leur indiquant qu’ils devraient
rapidement quitter.
Si une jeune femme trouvait un homme de son goût il était coutume qu’elle
mette du sel dans le café qu’elle lui servait. Si l’intérêt était réciproque,
l’homme buvait le café. Sinon il devait se trouver un prétexte pour ne pas le
boire.
Pleins de trucs pour ne pas avoir à se dire des choses directement! (Et moi, ne buvant pas de café, je serai invisible)
Justement, au sujet de se dire des choses, notre guide n’avait pas le
droit de nous parler de la guerre ou de politique, c’était des sujets trop
sensibles. Elle avait quand même de la misère à se retenir.
Malheureusement j’ai l’impression que cette région risque de s’enflammer
à nouveau dans le futur, il y a encore beaucoup de tensions …
Monténégro
Le départ vers le Monténégro
est un peu stressant, le chauffeur d’autobus, un grand mince moustachu, a l’air de se pomper rapidement et il y a un
peu de confusion parce qu’il faut payer 1 euro supplémentaire, directement au
chauffeur, pour chaque pièce de bagage en soute. J’avais déjà lu cela quelque
part alors ça ne me surprenait pas mais un américain, profile petit boxeur, ne
comprenait pas et était un peu agressif aussi …
Tout le monde s’est éventuellement calmé mais ça a eu le temps de me
donner des grenouilles dans le ventre!
Il y avait plusieurs options de tours organisés du Monténégro à partir de
Dubrovnik, des tours d’un jour (le Monténégro est petit!) mais ça me tentait d’explorer
le pays à mon rythme même si je sais qu’il y a des choses que je ne pourrai pas
voir car les autobus publics ne se rendent pas partout.
La route pour aller au Monténégro est très spectaculaire, tantôt en
corniche, tantôt au bord de l’eau, tout le temps bordé de grandes montagnes. C’est
une bonne idée de s’assoir du côté droit de l’autobus … sauf si on a le
vertige. Malheureusement les autobus publics n’arrêtent pas pour qu’on puisse
prendre des photos.
Kotor
Kotor, ma première destination, est un autre village médiéval fortifié
mais a deux caractéristiques importantes qui le différencient de Dubrovnik. Premièrement
il est situé au fond de la baie de Kotor
plutôt que sur le bord de la mer, et cette baie est d’une incroyable beauté. Bordée montagnes qui sont de plus en plus
hautes (incluant une grande montagne plutôt foncée, donnant sans doute son nom
au Monte Negro) la baie, très grande mais étroite, ressemble à un fjord. Il
semble que, techniquement, on n’a pas le droit d’appeler ça un fjord mais ça
serait plus un « canyon inondé d’une rivière désintégrée ».
Peut-importe c’est quoi le bon terme, c’est beau, ok?
La deuxième différence est au niveau des fortifications. Comme la vielle
ville est adossée à une grande montagne, l’arrière des fortifications grimpe
jusqu’au sommet de la montagne. Cela n’a pas dû être évident à construire et
encore moins à patrouiller.
À l’arrivée au terminus d’autobus, un peu hors de la ville, je vois pour
la première fois de ce voyage, un
nouveau phénomène, des habitants qui attendent à la station pour offrir des
chambres ou des appartements à louer. Ils parlent presque pas anglais et ont
des photos, souvent très mauvaises et sombres, et des plans, incompréhensibles,
pour montrer où est leur appartements. Un peu de marketing pourrait aider. Une
grand-mère pas mal frétillante veut vraiment que je loue son appartement, elle
saute sur place pour attirer mon attention. Je me fais offrir des prix de 10 à
15 euros et comme je ne prends pas de décision rapidement la compétition
commence et les prix baissent jusqu’à 8 euros la nuit.
Tous les appartements sont bien sur supposément à deux minutes d’ici et
de la vielle ville de Kotor et ont tous l’Internet …
Mais je ne sais pas encore si je désire passer la nuit ici, je cherche un
endroit où je pourrai passer au moins 3 nuits et je trouve que Kotor est un peu
enclavé pour aller faire des excursions. Aussi, je viens de passer quelques
nuits dans une ville médiévale fortifiée alors ça serait un peu répétitif.
Je décide donc de prendre une photo de l’horaire des autobus au départ de
Kotor et d’aller me promener avec mes sacs dans le vieux Kotor pour me faire
une idée de la ville. En quittant la station grand-mère apparait magiquement à
mes côtés et m’invite à aller voir son appartement, sans obligations, à deux
minutes d’ici. Je dis ok et je commence à marcher avec elle mais, étrange
coïncidence, un chauffeur de taxi marche devant moi et dit « taxi 2 euros »
au même moment ou grand-mère s’arrête, lève sa jupe et me monte ses genoux
enflés.
Elle préfère ne pas marcher jusqu’à l’appart.
Même si je trouve qu’elle fait pitié je commence à me dire que son
appartement est peut-être plus loin que je le pensais et décide de retourner à
mon premier plan, aller visiter la ville et me faire une idée. Désolé
grand-maman.
Kotor est vraiment une belle ville médiévale, j’ai aimé me perdre dans
ses petites rues tortueuses. En plus la vielle ville semble habité et pas juste
une parure touristique. Quoi que ce ne soit pas certain, j’ai lu que la vielle
ville était très, très bruyante la nuit avec les bars qui font jouer de la
musique très tard …
Et il n’y avait qu’un navire de croisière …
J’ai profité de ma visite pour dîner sur une terrasse situé dans une
belle place et j’ai mangé … des fajitas! Comfort food! Ça a fait beaucoup de
bien, ils étaient bons et je m’ennuyais de la nourriture mexicaine.
Mais, bon, je décide de repartir vers ma prochaine étape, Budva, un peu
mieux connectée au niveau routier et reconnue, en été, pour être une
destination « party » sur l’Adriatique.
Budva
Alors un autre autobus vers Budva
et je débarque, encore une fois un peu à l’extérieur du secteur touristique. Mon premier apperçu n’est pas très bon, je n’ai
pas vu la vielle ville mais je vois pleins d’hôtels et d’édifices à
appartements qui ne sont pas très beaux. Je ne vois pas non plus la mer.
Je vais au bureau d’information touristique pour demander un plan de la
ville et il faut payer pour en obtenir un qui est très gros et qui ne répond
pas à mes besoins. Je leurs demande de l’aide pour me trouver un appartement
(personne n’attendait à cette station), en spécifiant mes critères, dont l’accès
Internet (nécessaire pour planifier la suite de mon voyage, encore plus
important pour y passer quelques jours) et après quelques coups de fil une dame
vient me chercher pour me montrer son appartement, à 15 euros la nuit, à 5
minutes de la station et supposément à 5 minutes de la plage et 10 minutes de
la vielle ville.
Rendu à l’appart, qui est très correct mais un peu plus loin qu’indiqué,
j’essaie l’Internet et … pas d’Internet. Après plusieurs tentatives, la fille
de la propriétaire essai de faire marcher l’Internet et ça ne marche toujours
pas. Ils finissent par me dire « ok, good bye ». Hmmm, un peu bête.
(Ceci est vrai pour pas mal toute mon expérience slave à date, les
contacts sont plutôt brusques et froids)
Je vais dans un autre bureau d’information touristique (c’est difficile
de savoir quel bureau est officiel versus une agence), plus près, pour demander
un autre appartement, et là un homme vient me chercher en voiture pour m’amener
à quelques pas du bureau. L’appartement est super et le proprio est beaucoup
plus gentil, entre autre parce sque es témoins lors de son mariage étaient
montréalais, mais, encore une fois,
lorsqu’il est temps d’essayer l’Internet … Ça ne marche pas! Il me montre d’autres
appartements, plus près de son antenne mais ça ne fonctionne toujours pas. Il
me dit que ça marchait pourtant il y a deux ans … 2 ans?
Je repars donc avec mes sacs et cette fois-ci je vais vers la plage avec
l’idée de me trouver un hôtel sur la plage ou dans la vielle ville.
La plage est … beurk. Des rangées de chaises sur du sable caillouteux,
longée par une piste en béton qui est elle-même bordée par de nombreux
restaurants, cafés et, surtout, bars.
Je marche vers la vielle ville et, malgré qu’elle soit belle, je ne
trouve pas d’hôtel et m’aperçois, encore une fois, qu’il ne semble qu’y avoir
des boutiques, des restaurants et des bars.
Qu’est-ce que je fais? Mon plan, datant de ce matin, était de passer 3
nuits à Kotor et 2 nuits à Budva et là je viens de faire les deux dans la même
journée. Je regarde ma photo de l’horaire des bus de Budva et je vois que si je
me dépêche je peux prendre un autobus pour quitter le coin …
Nikšić
C’est ainsi que je me retrouve dans l’autobus pour aller vers NikšIć, la
deuxième plus grosse ville du Monténégro. Ça veut dire une ville d’environ
60,000 habitants. Ce n’est pas gros le Monténégro!
J’avais lu sur Internet, ces derniers jours, que NikšIć n’était vraiment
pas une destination touristique mais un endroit à partir duquel on pouvait
aller ailleurs. Mon idée, maintenant, est d’aller dans les montagnes pour
explorer l’arrière-pays monténégrin et NikšIć pourrait être une bonne ville
étape pour cela. En fait c’est cela où la capitale et l’autobus passe par la
capitale alors si j’ai un coup de cœur je pourrai toujours y descendre.
En montant dans l’autobus je demande au chauffeur combien de temps ça
prend pour se rendre à NikšIć et il me fait un signe de tête négatif et s’en va
ailleurs. Hmmm, il ne parle pas anglais ça à l’air. Une gentille monténégrine a
heureusement remarqué l’échange et me dit que ça prendra environ 2h30.
Hmmm, il est maintenant 17 :00, ça va m’amener tard, à la noirceur,
à NikšIć et je ne connais rien de cette ville. On verra.
La première partie du trajet est assez spectaculaire, une longue montée
en lacets sur une petite route étroite.
Rendu à Podgorica, la capitale, je ne vois rien qui attire positivement
mon attention (et les buildings de l’ère communistes font plutôt le contraire),
en fait je ne vois même pas de centre, le terminus d’autobus semble être
vraiment mal situé. Je reste donc dans l’autobus
jusqu’à NikšIć.
Rendu à destination, je débarque et je demande où je peux trouver un
hôtel et on me répond que l’hôtel dont j’avais vu le nom sur une affiche est
pas mal loin, quelques kilomètres, mais que je peux en trouver un en sortant de
la station et en marchant vers la gauche.
C’est ce que je fais … C’était quand même plus qu’un kilomètre mais en
essayant de trouver des rues animées et en suivant les directions pour le
centres et en m’arrêtant quelques fois pour demander où il y a un hôtel, je
fini par y arriver. Il s’agit d’un vieil hôtel en béton qui n’a sans doute
jamais été rafraichi depuis la fin du communisme. Mais, bon, ça va faire l’affaire.
Lorsque j’ai demandé de l’information dans la rue, la plupart du temps
personne ne parlait anglais mais quand j’ai commencé à demander à des jeunes,
là ça allait bien. Je me suis même fait répondre « of course I speak
english » par une belle jeune monténégrine lorsque je lui ai posé la
question. En fait, contrairement à ses ainés elle a même été très polie en me
souhaitant un très beau séjour dans sa ville. Wow.
Une chose m’a frappé dans la rue … la grandeur des jeunes! Les jeunes
femmes, que j’ai remarqué plus que les jeunes hommes ;-), sont très grandes, beaucoup
plus que leurs parents. Ce n’était pas rare que je croisais des femmes plus grandes
que moi. Et, même grandes, la plus part portaient des talons très hauts,
aiguilles ou pas.
Et j’ai eu l’occasion d’en voir un bon échantillonnage, marchant par une
rue très achalandée, la rue des bars. C’est étrange, probablement une trentaine
de bars côtes à côtes sur la même rue avec foule dans les bars et dans la rue.
Mais aucun restaurant. J’ai cherché, je me suis promené un peu, et je ne
trouvais pas de restaurants, seulement que des bars et des cafés dans lesquels
personne ne mangeait. Aussi, plusieurs crèmeries. Mais des restaurants, niet!
J’ai finalement mangé dans le pseudo restaurant situé au-dessus d’un
super marché.
Fin
Mon objectif à partir de NikšIć est d’aller encore plus haut dans les
montagnes pour voir le canyon de la rivière Tara, supposément le deuxième plus
grand canyon du monde (seulement 200m de moins profond que le Grand Canyon) et
aussi essayer de trouver un opérateur pour aller faire du canyoning dans le
canyon Nevidio. En sachant que nevidio veut dire « pas vu » et que je
n’ai pas réussi à trouver d’opérateur sur Internet, il n’est vraiment pas sûr
que je vais voir ce dernier canyon mais, pour le savoir, …
Il faudra lire mon prochain blog.
Au plaisir,
Sylvain
PS: Vous vous dites peut-être "et Madrid"? Cela sera pour une autre fois!