lundi 21 novembre 2011

Madagascar: Suite


Madagascar, centre et est

14 novembre au 21 novembre 2011

Taxi Brousse

Lors de mon dernier compte rendu je m’apprêtais à faire ma première expérience de taxi brousse, pour aller d’Antananarivo à Antsirabe. J’avais fait une reconnaissance préliminaire de la station de taxi brousse et avait été un peu choqué par le chaos qui y régnait.

Le lendemain matin, quand j’y suis retourné, c’était encore pire!

J’étais encore plus identifiable avec mes sacs à dos. Là c’était une bonne quinzaine d’intermédiaires qui se sont lancés sur moi pour essayer d’être l’élu qui m’amènerait au taxi brousse. J’ai essayé de me réfugier dans une petite alcôve entre deux cabanes mais ça n’a pas été possible, ils m’ont suivi!

J’ai changé de stratégie et me suis dirigé vers les taxis brousses et ai trouvé celui qui me semblait le plus proche de partir (ils partent quand ils sont pleins) et me suis assis dedans. J’ai refusé l’offre d’acheter deux sièges, pour avoir plus de place, mais je me suis quand même fait avoir et j’ai payé 1$ de trop.

Ça ne me dérange pas vraiment mais j’ai quand même observé la situation lorsque de nouveaux passagers se sont ajoutés. Finalement, après 45 minutes d’attentes, nous sommes partis …

À 22 dans une petite camionnette qui, au Québec, embarquerait au maximum 12 personnes. Dans celle-ci, une rangée de siège semblait avoir été ajoutée, expliquant pourquoi mes genoux étaient accotés dans le dossier de la rangée de siège en avant de la mienne. On était aussi 4 par rangée plutôt que 3.

Pendant qu’on attendait avant de partir il y avait une foule de vendeurs qui venaient nous offrir toutes sortes de produits. De la lampe de poche au tube de pâte à dent en passant par du pain.

Je n’ai pas pris de photo car je trouvais qu’il y avait trop d’action pour que j’ose sortir et montrer mon appareil. Aussi, question pratique, j’étais tellement coincé dans mon siège, entre deux personnes, qu’il aurait été difficile d’aller chercher mon appareil dans ma poche de pantalon.

Une fois parti, c’est allé super bien. À part le petit garçon juste en avant de moi qui a commencé à vomir 5 minutes après le départ. Sa mère avait prévu le coup, avec un sac. J’avais lu que les malgaches vomissaient souvent dans les transports mais je ne pensais pas de voir cela si vite.

Ça a pris environ 4 heures pour faire 170km, sur une route pavée et en pas mal bon état. On a fait 3 pauses en chemin pour se délier les chambres et ravitailler ceux qui en avaient de besoin. Il y avait toujours du monde pour nous offrir des choses …

Oh, il y a eu aussi au moins 10 contrôles de police sur cette petite distance. À chaque fois notre chauffeur sortait le carnet de bord de la camionnette, le montrait et repartait. Je n’ai pas vu d’échange d’argent …

Nous sommes aussi passés, sans s’arrêter, dans des villages d’artisans qui avaient chacun leurs spécialités. Par exemple, il y avait le village des instruments de musique et dans les kiosques le long de la route, il y avait des violons, tambours et autres instruments qui étaient suspendus par des cordes au plafond du kiosque et qui bougeaient avec le vent.

Antsirabe

Je suis donc arrivé, sain et sauf, à Antsirabe où le taxi brousse nous a déposés dans le terminal des taxis brousses de la ville, à quelques kilomètres au nord de la ville. Encore une fois il s’agit d’un terrain vague, poussiéreux mais pas mal moins chaotique qu’à Antananarivo.

Et là, nouveau moyen de transport! Antsirabe est la capitale du pousse pousse! Oui, vous avez bien lu. Un genre de brouette tiré par un humain, souvent pied-nus. Même si on pourrait avoir des réserves à utiliser ce moyen de transport, c’est le taxi officiel de la ville, il y en a des centaines. Alors c’est soit ça ou marche.

J’en ai pris quelques un pendant mon séjour à Antsirabe et ça allait très bien. Il fallait parfois faire attention au prix suggéré par le tireur de pousse pousse mais la négociation était très facile et ils étaient beaucoup moins harcelants que ce que j’avais lu.

Une course de quelques km coute environ 1$.

Coup de cœur pour l’hôtel Couleur Café

Recommandé dans Lonely Planet, de catégorie moyenne, je pensais que j’aurais quelque chose de bien avec ce gite. Mais, oh la la, je n’étais pas préparé à la qualité de la chambre qu’ils m’ont donnée. Je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de me donner leur plus grande chambre, dans un petit bungalow. Je crois que c’est la plus belle chambre et plus grande depuis le début de mon voyage. Pour moins de 45$ par nuit, petit déjeuner inclus.




En plus, lorsque j’ai demandé des questions au sujet des activités du coin, en autre l’équitation, le gérant m’a amené à pied directement chez un homme (qui était aussi recommandé dans mon guide de voyage) qui possède des chevaux. De fil en aiguille, j’en suis venu à m’organiser un après-midi de balade en moto, accompagné d’un guide, et pour le lendemain, d’une demi-journée d’équitation.

Scooter-Cross

Je n’avais vraiment pas prévu faire cela mais, devant cette occasion, j’ai décidé d’en profiter et je suis partit immédiatement pour pouvoir profiter de la demi-journée de location (4 heures) et revenir avant la tombée de la nuit (18 :00). Le but premier était d’aller voir un lac d’origine volcanique mais le vrai plaisir a été de conduire le scooter (mon guide avait un moto-cross) dans les pistes poussiéreuses défoncées passant par des petits villages perdus et au milieu de champs et rizières en terrasses.

Souvent je me faisais saluer « bonjour monsieur » par des adultes et surtout des enfants. Dans certain cas c’était pour mendier ou me vendre quelque chose mais, souvent, c’était juste pour être poli. Et combien de beaux sourires ais-je reçu en cadeau?

Quel bonheur!












Est-ce que j’ai dit poussiéreux? Je suis revenu avec un écran total de poussière rouge dans le visage et sur mes vêtements. J’ai même pris ma douche tout habillé pour laver mes vêtements … à la noirceur, période de délestage oblige.

Voilà ma binette au retour …

Équitation

Encore une belle balade, sous un soleil un peu trop radieux, dans la brousse jusqu’au sommet d’une grande chaine de collines bordant la ville d’Antsirabe.  Encore une fois il y a eu beaucoup de beaux sourires et de bonjour mais aussi, une nouveauté, des « Salut Vazaha! » lancés par des enfants. Et, des enfants, il y en a partout!

Lors d’une pause, mon guide m’a parlé un peu de la difficulté de la vie dans la brousse, l’espérance de vie en baisse, les familles encore trop nombreuses, le climat qui change à cause de la déforestation massive (vous ne verrez pas de forêts sur les photos, seulement des champs … du temps de l’enfance de mon guide les collines étaient couvertes de forêts) et, une autre phénomène relativement nouveau, les bandits … Dès qu’une famille de paysans (90% de la population, vivant sous le seuil de la pauvreté) s’enrichie, suite à la vente d’une terre ou de ses zébus, par exemple, il y a des intermédiaires qui coulent l’information, contre rémunération, à des bandits qui s’empressent de venir dévaliser la famille. Ça incite les paysans à se rapprocher des villes, où il y a un peu plus de sécurité, mais le problème est qu’il n’y a pas d’emplois en ville …

Il m’a parlé aussi que la route du sud, à partir d’ici, est beaucoup moins utilisée la nuit à cause des attaques par des bandes armées. La police ne permet la circulation de nuit que lorsqu’un convoi de taxi brousse, du genre 15 voitures, peut partir en même temps.

Madagascar est une île très riche en matières premières mais c’est malheureusement une minorité qui en profite et il y a d’énormes écarts entre les riches et les pauvres.

Fours à Briques

















Antsirabe

J’ai bien aimé Antsirabe, pour les activités que j’y ai fait, l’hôtel où j’ai logé, les bons restaurants où j’ai mangé mais aussi parce qu’il faisait bon de s’y promener, même la nuit. Ça semblait beaucoup moins dangereux que la capitale même si il fallait observer les précautions d’usages. D’autant plus, selon ce qu’on m’a dit, que Noël approche et ça cause une augmentation du crime.

En plus, la ville étant situé à 1500m d’altitude, l’air est relativement sec et frais, je crois que je vais m’en rappeler quand je serai rendu dans des zones plus tropicales.




Préparation pour aller à Fianarantsoa

Je pensais arrêter dans une autre ville, Ambrositra, avant d’aller à Fianarantsoa mais, regardant ma planification et ayant peur de manquer de temps pour faire les parties les plus importantes, j’ai décidé de la sauter et d’aller directement à Fianarantsoa, à 5 à 7 heures de taxi brousse.

Suivant les conseils locaux je suis allé au terminal des taxis brousses pour aller me réserver une place et, avec l’aide de mon tireur de pousse pousse, ça a été super facile d’éviter les intermédiaires et de trouver le bon kiosque pour la réservation.


Malheureusement, la place que je voulais réserver était déjà prise mais j’ai quand même pu choisir une place et on m’a promis qu’on n’embarquerait pas plus de 3 personnes par rangée … Je verrai bien demain matin à … 05 :30! Car, pour réserver, il faut prendre le premier taxi brousse du matin, le seul qui est garanti de partir. Les suivants ne partant que si ils sont complets …

05 :30. Ouch. Au moins ils vont venir me chercher à l’hôtel …

Route pour Fianarantsoa

Grrr, finalement je n’avais pas choisis un très bon siège mais j’ai été chanceux, l’autre gars sur ma rangée a acheté deux sièges, pour avoir plus de place, ce qui m’en a aussi donnée plus. Et, comme promis, les places étaient respectées, sauf pour la dernière heure.

Donc les 7 heures de route se sont bien passées. C’était une petite route de montagne, même si appelée route nationale et une des rares routes pavées, qui passait à travers villages et, surtout, une quantité innombrables de rizières montrant, avec la lumière du petit matin, de multiples tons de vert.


À 12 :30 je suis donc arrivé à Fianarantsoa, le centre catholique de Madagascar, avec ses multiples églises.

Dès l’arrivée j’ai presque couru jusqu’à la gare pour aller acheter mon billet de train pour le lendemain. La seul raison pourquoi je suis venu dans cette ville c’est pour prendre un train qui est supposément extraordinaire qui descend jusqu’à la côte. Mais c’était sans compter sur l’heure du dîner, le guichet est déjà fermé et rouvrira qu’à 14 :00. Ou 15 :00, selon les informations contradictoires que j’ai.

Je m’installe donc à mon hôtel et éventuellement je retourne acheter mon billet et réussi à obtenir une place dans le wagon, obligatoire, des touristes, en pseudo-première classe. En plus je vais être du bon côté pour voir le paysage mais ça a l’air que ma fenêtre sera plus petite que la normale … On verra bien!

Train Fianarantsoa – Manakara

Cette ligne, longue de 163km, est un moyen de transport vital pour les communautés qui sont situées le long du rail car la plupart d’entre elles ne sont pas reliées par route. C’est donc souvent la seule façon pour ces communautés d’être approvisionnée et aussi pour leurs agriculteurs d’envoyer leurs produits vers les marchés des villes.

Elle est par contre très fragile, tant par le fait qu’elle est vétuste, datant de 1918 pour les rails et de 1956 pour le matériel roulant, que par l’exposition aux intempéries de son tracé montagneux.

Par exemple, en 2000, deux cyclones ont causé 280 glissements de terrain qui ont bloqué le trajet en autant d’endroits.

Pour aller des hauts plateaux du centre à la région côtière de l’est, un dénivelé de plus de 1000m, le parcours a nécessité la construction de 67 ponts et 48 tunnels.

Combien de temps cela prend pour aller d’un bout à l’autre, avec 17 arrêts? Selon mon guide, 8 à 9 heures, quand tout va bien et il n’y a pas de panne en chemin, mais dans mon cas cela a pris 11 heures car plusieurs arrêts ont nécessités pas mal de temps pour charger et décharger les marchandises …

Il semble que c’est pire et encore plus long pendant la saison des lychees.

Et ça a été  11 heures éprouvantes! Chaleur, suie de diesel, inconfort, … Au moins j’ai été chanceux pour ma place, en « première » classe : Le trio de danois avec qui je devais partager ma section est descendu à la première station alors leurs sièges sont restés vide pendant tout le reste du trajet. J’ai apprécié, j’étais dans une section plus étroite que les autres.




En plus des paysages, ce sont les arrêts qui font le charme de cette ligne. À chaque arrêt il y avait une foule de villageois qui attendaient le train que ce soit pour nous vendre des denrées et des spécialités locales, pour pendre livraison ou expédier des marchandises ou tout simplement pour saluer les voyageurs …

Un beau trajet mais je dois avouer que la répétition à chaque arrêt devenait un peu lassante à la longue et, après 9 heures, j’avais bien hâte d’arriver. J’ai été très content de prendre une douche à l’arrivée et, aussi, d’avoir déjà réservé ma chambre car beaucoup d’hôtels étaient complets.


















Oh, dans le train, j’ai rencontré un canadien qui est tombé en amour à Madagascar il y a 15 ans et qui, depuis, y revient aussi souvent que possible. Musicien il trainait son banjo a joué de la musique devant une école lors d’un arrêt pour le plaisir de ses élèves. Pendant ses séjours ici il essai d’entrer en contact avec des musiciens traditionnels malgaches pour enregistrer leurs chansons et en faire la promotion à l’étranger.

Manakara

Manakara, un petit village côtier, poussiéreux, sur son déclin depuis la fermeture du port et de l’aéroport, est fréquenté surtout parce que c’est la destination du train. Les hôtels y sont d’une qualité plus basse que ce que j’ai vu jusqu’à date. Je m’y suis trouvé un petit  bungalow dans le fond de la cour d’un hôtel et ça a fait l’affaire … sans plus. Chose certaine, on oublie le wifi!

L’électricité pour toute la ville vient d’un groupe électrogène et il ne suffit pas à alimenter toute la ville alors, le soir, il y a des délestages et vraiment peu d’éclairage dans les rues.

La région côtière est aussi le royaume des moustiques mais, en fin de saison sèche, ils ne me dérangeaient pas trop. Il faut dire que mon sang ne semble pas très appétissant pour les moustiques ce qui n’est pas le cas de tous les touristes que j’ai croisés.

Malgré tout, certain maringoins étant porteur d’une forme de malaria très dangereuse (en plus d’autres maladies), j’ai dû me résigner et commence à prendre des médicaments pour m’en protéger.

La plage est très belle mais les courants et les requins font qu’il est trop dangereux de s’y baigner sauf à quelques endroits plutôt loin de la ville.



Tour de pirogue

Mais il y a une activité intéressante à y faire, expliquant pourquoi j’y suis resté 3 nuits : Une balade en pirogue sur le canal des Pangalanes, une série de canaux côtiers, long de centaines de kilomètres, qui ont été artificiellement interconnectés pour permettre aux bateaux de longer la côte sans avoir à affronter l’océan indien.

J’ai eu la chance de faire cette activité avec un guide appelé Massou Paul, un personnage très coloré qui a fait bien des choses dans sa vie. Premier de sa classe en mathématique, champion de natation malgache lors d’une compétition, guitariste, … Il m’a fait vivre une très belle journée sur le canal incluant la visite de villages de pêcheurs, d’une distillerie d’huiles essentielles, d’un cimetière, d’un moment de baignade sur la plage et un très bon lunch fait pour nous à partir de poissons et langoustines achetés directement des pêcheurs.

Un point m’a touché au sujet de la distillerie d’huiles essentielles, il s’agit d’entrepreneurs, artisans, installés au milieu de nulle part, qui ne gagne pas beaucoup d’argent pour beaucoup de travail. Cela prend 1000kg de matière première pour réussir à extraire entre 1 et 7 litre d’huiles essentielles. Ce n’est vraiment pas beaucoup. Les exportateurs et autres intermédiaires, qui viennent acheter directement, sont ceux qui prennent le gros des profits. Et, cerise sur le sundae, ils ont dû stopper leur production pendant 9 mois, pourquoi? Parce qu’il y a quelqu’un qui a volé le couvercle de leur alambic, de fabrication artisanale, sans doute pour un alambic pour produire de l’alcool de contrebande, et cela leur a pris 9 mois pour faire fabriquer et remplacer ce foutu couvercle …



















À la fin nous avons eu environ une heure à faire la sieste sur la plage mais c’était sans compter avec la présence d’un groupe de petites filles qui étaient très sociales! Elles nous ont diverti pendant toute la pause, venant jusqu’à s’étendre avec nous sur notre natte. Elles aimaient bien se voir sur les écrans des caméras, provoquant parfois des petites bousculades. Autant certaines étaient mignonnes d’autres avaient l’air un peu malade et je dois avouer que j’avais un peu peur d’attraper quelque chose … ou des poux entre autre lorsqu’une a commencé à tuer les poux sur la tête d’une de sa copine …


Jean-Michel

À Manakara j’ai aussi rencontré Jean-Michel, français habitant maintenant à Tahiti, un autre voyageur passionné de Madagascar qui avait répondu à des questions que j’avais posé dans un forum de discussion sur le voyage. Il arrivait de Fort-Dauphin, après un périple en camion-brousse de 3 jours qui n’a vraiment pas été de tout repos. 80 personnes entassées dans la boîte d’un camion, plus les marchandises, sur une piste très difficile, incluant une nuit à dormir dans le camion suite à une panne, ça m’a semblé être extrêmement pénible comme trajet. Ça m’a vraiment pas donné le goût de tenter cette expérience.

J’ai pu souper avec Jean-Michel et il m’a parlé un peu plus de ses voyages à Madagascar et ça m’a permis d’en apprendre un peu plus sur comment y voyager.

Transport de marchandises

Les habitants des montagnes utilisent des chariots avec des roues en bois, avec parfois une bande de roulement en caoutchouc,  pour transporter des marchandises à Fiana ou vers leurs villages. Ils sont plusieurs pour pousser et, dans les pentes descendantes, ils utilisent la gravité et un bâton pour freiner. Souvent il n’y a même pas de volant, contrairement à celui que j’ai photographié. Il faut les voir dévaler les pentes à toutes vitesses sur ses roues qui sont parfois très voilées, sans direction, chargés de marchandises et eux même assis sur les tas pour penser qu’il doit y avoir de sérieux accidents …

La pauvreté rend la vie vraiment difficile pour certains …

Retour à Fiana

Contrairement à la plus part des voyageurs, j’ai décidé de retourner à Fiana par taxi brousse plutôt que par train mais, ayant été averti que les taxis brousses de cette ligne étaient souvent remplis à craquer j’ai acheté deux places pour moi et ainsi avoir un peu plus d’espace pour respirer.

En chemin, j’ai pu constater que le taxi brousse ne se passe pas toujours aussi bien (d’ailleurs, on entend plein d’histoires sur les accidents de taxis brousse.

Ayant décidé de passer une journée libre à Fiana, j’en ai profité pour visiter la vielle ville, située sur une colline et cela a rehaussé mon impression de la ville. C’était vraiment un bel endroit avec des vues spectaculaires, de charmantes petites maisons et de vielles églises. Je ne voudrais pas me loger dans cette section car c’est un peu loin du centre (et il y a la colline à gravir!) de l’action, des restaurants, mais c’est vraiment bien comme endroit.
Premier Caméléon Malgache

Techniciens mobiles

Dans toutes les villes que j’ai visitées il y a toujours des petits kiosques de techniciens entrepreneurs en réparation et déblocage de téléphones mobiles. Souvent ils opèrent du coffre d’une voiture et, malgré des moyens très rudimentaires, l’ingéniosité et la débrouillardise dont ils font preuve m’a épaté.

À la prochaine …

Je poursuis mon séjour, cette fois vers le sud, le long de la route nationale 7, en direction de Tuléar. J’aimerais pouvoir visiter des parcs nationaux mais certains me semblent difficiles d’accès et pas facile à atteindre en tant que voyageur indépendant. C’est toujours possible d’y aller mais ça demande des dépenses assez élevées pour faire des transferts en 4x4 privés ou énormément de patience, de temps, et voir des kilomètres de marche,  si j’essaie d’y aller en transport publics.

J’en parlerai dans mon prochain blog …

Au plaisir,

Sylvain

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