lundi 30 mai 2011

Pais Vasco - San Sebastian

Bonjour!
C’est avec le cœur gros que je suis parti de Montréal, ça a été très agréable de revoir ceux d’entre vous que j’ai eu l’occasion de revoir pendant mon si court séjour.
De Montréal, j’ai pris un vol direct pour Bordeaux, avec Air Transat. J’avais pris la formule option + qui est censé donner plusieurs avantages mais je n’ai pas été épaté. L’avantage principal, pour moi, a été de pouvoir faire mon enregistrement et le contrôle de sécurité dans des files prioritaires mais cela faisait un peu étrange de devoir payer un supplément pour avoir un service acceptable.

Mon vol s’est bien passé et c’est vers midi que j’ai atterri à Bordeaux. Mon plan initial était de descendre tranquillement vers l’Espagne en passant quelques nuits à Bordeaux, Biarritz, San Sebastian et Bilbao mais comme mon week-end de canyoning avait été devancé j’avais un peu moins de temps pour faire cela. De plus, n’ayant pas réussis à réserver à Bordeaux une chambre dans un endroit qui me convenait j’avais décidé de sauter cette ville.
Mon nouveau plan était donc d’arriver à Bordeaux et, de là, d’essayer de me rendre le plus loin possible selon les horaires de transport et ma capacité de rester réveiller. L’objectif ultime était d’arriver si possible à San Sebastian mais ce n’était pas clair si j’allais pourvoir y arriver car je savais que j’arrivais trop tard pour faire le trajet en autobus ou avec un train direct et je ne trouvais pas d’informations absolument fiables sur les horaires de trains et d’autobus locaux.

Je me gardais l’option d’arrêter en chemin, soit parce que je devenais trop fatigué, soit parce que je trouvais un endroit particulièrement beau ou soit parce que je me retrouvais coincé pour la nuit sans transport!
Comment se rendre à San Sebastian de l’aéroport de Bordeaux

C’est finalement assez facile! Rendu à l’aéroport de Bordeaux il faut prendre le Jetbus qui nous amène en environ 45 minutes à la Gare St-Jean de Bordeaux. Ça tombait bien que je n’allais pas à Bordeaux car, cette journée-là, il y avait une manifestation des chauffeurs de taxi et ils empêchaient les autobus d’aller dans le vieux Bordeaux. De la gare, il faut prendre un train régional (TER) qui amène à Hendaye, la ville française à la frontière de l’Espagne. J’avais pris un billet première classe pour ce train mais je n’ai pas vu beaucoup de différence entre les deux classes. Il faisait une chaleur exceptionnelle ce 25 mai, plus de 30 degrés, et le train avait une ambiance de four! M’étant endormis sur le bord de la fenêtre, je me suis réveillé alors que je me faisais cuire par le soleil.
Il me semble y avoir une bonne dizaine de trains qui font se trajet à tous les jours incluant quelques TGV, plus rapide.

Deux heures et demie plus tard, une fois rendus à Hendaye, il faut sortir de la gare et marcher peut-être 50 mètres pour se rendre à la gare de EuskoTrain. De là, il y  a des trains aux 30 minutes pour se rendre jusqu’à San Sebastian, un trajet d’une heure environ.
Je suis donc arrivé en milieu de soirée à San Sebastian, mais cela ne paraissait pas et achevait de confondre mon horloge biologique, le soleil était encore très haut dans le ciel.

Logement
Je prenais quand même une chance en me rendant à San Sebastian, cela faisait 5 jours que j’essayais de me trouver une chambre relativement dans le centre à moins de 100 euros par nuit et tout était complet. J’avais contacté une bonne dizaine d’hôtels, sans succès. Pendant mon trajet en train j’avais pu lire mes emails (grâce à mon Kindle 3G) et avait vu que mes dernières tentatives de réservations avaient échoués. J’avais reçu aussi un message de l’office de tourisme, qui l’avait bureaucratiquement inséré dans un PDF, impossible à lire sur google mail avec le Kindle,  me suggérant d’essayer de contacter deux hôtels à 10 minutes à l’extérieur de la ville, en voiture. Pas encourageant!

Sur TripAdvisor et dans le guide LonelyPlanet, un endroit était fortement recommandé, la pension Bellas Artes. Même si je savais qu’ils étaient complets, les ayant contactés en premier, j’ai décidé de m’y rendre quand même et de voir si ils pouvaient me suggérer un endroit où aller pour passer la nuit.
J’arrive donc au Bellas Artes avec mon sac à dos et … MIRACLE! Il y a une chambre de disponible pour ce soir. Deuxième miracle, il y a la même chambre disponible pour samedi et dimanche soir. Mais ils sont complets pour jeudi et vendredi. Ce n’est pas grave, Leira, la propriétaire (extrêmement passionnée et donnant un service hors pair), accepte de m’aider pour les deux nuits manquantes et appelle à une bonne dizaine d’endroits jusqu’à ce qu’elle me trouve un hôtel, un peu à l’extérieur de San Sebastian, mais accessible en bus, qui fera l’affaire.

Dans Lonely Planet il est indiqué qu’il faut réserver des mois à l’avance pour San Sebastian … en haute saison. Fin mai est plus la saison moyenne mais les choses se compliquent lorsqu’il y a un gros congrès de publicistes en ville …
J’ai été très, très, chanceux.

Pais Vasco

Le pays basque ou Pais Vasco en espagnol est un territoire qui réside de part et d’autres des Pyrénées en France et en Espagne. Les habitants y parlent une des plus vielles langues du monde, l’Euskara , une langue dont l’origine est encore débattue. C’est une langue avec beaucoup de « K » ce qui a amené certains rigolos à la comparer au Klingon, même si à l’oreille ça ne sonne pas guttural.

Je vous suggère de lire sur le peuple basque ainsi que sur la langue, c’est assez fascinant.

San Sebastian – Donostia

San Sebastianou Donostia en langue Euskara est une ville d’environ 200,000 habitants située sur le bord d’une rivière dans une petite baie protégée sur le bord de la mer qui s’appelle ici le golfe de Gascogne .

Et c’est l’endroit d’un coup de foudre!
Quoi? Un coup de foudre? Aurais-je retrouvé mon chapeau de cowboy?

Un des meilleurs raccourcis pour atteindre le cœur de cet homme, qui partage avec vous ses voyages, passe par sa panse. Sans doute que je ne suis pas une exception avec cette « faiblesse » mais elle est particulièrement présente chez moi.
Ma panse a été comblée à San Sebastian! Le concept des bars à Pintxo et la qualité de la nourriture qu’on y sert ici m’a vraiment renversé. Qu’est-ce qu’un Pintxo ? Pensez-tapas mais réinterprétés à la Basque.

Imaginez, un soir, vers 21 :00, alors qu’il fait encore clair (San Sebastian étant très à l’ouest dans son fuseau, le soleil se couchait vers 21 :40 pendant que j’y étais), vous avez un petit creux, vous n’avez pas encore soupé, le souper se prenant très tard en Espagne. Vous décidez donc d’aller faire un pintxo Crawl, c’est-à-dire que vous allez errer de bar en bar et choisir les pintxo qui vous tentent le plus ou qui sont les spécialités de l’endroit et accompagner le tout de verres de vin, de cidre ou de bière.
Cela doit couter une fortune? Pas vraiment. Les pintxos coûtent d’habitude entre 1.50 et 3 euros, la même chose pour les verres de vins. Ceci est même vrai pour un pintxo de foie gras poêlé absolument délicieux coutant 3 euros … Il y a bien sur la possibilité d’aller plus loin, comme une assiette de champignons rares (20 euros) ou une demie portion de jambon ibérique (tellement bon, me faisait penser au jambon corse), à 10 euros.

Et on a le choix, juste dans le vieux San Sebastian il doit avoir une cinquantaine de bars à pintxos.
Ajouter à cela qu’à San Sebastian et aux environs se trouvent plusieurs des 50 meilleurs restaurants au monde (alors qu’au Canada tout entier il n’y en a que … zéro!), vous avez donc ici le paradis du gourmet.

La ville elle-même est super belle et il est facile de s’y promener. Il y a un très bon réseau de transport en commun.  Il y a 3 plages pour s’y baigner, dont une où les vagues sont assez fortes pour faire du surf ou du kayak-surf), et ses plages sont très bien intégré à la ville : Sous les promenades qui font le tour de la plage se trouvent douches, vestiaires, casiers, … Il est très clair que tout est fait pour que la population puisse profiter de la plage. Peut-être dans son heure de dîner? Je dis heure mais en fait c’est plutôt 3 heures. La plus part des commerces ferment de 13 :00 à 16 :00 ou de 14 :00 à 17 :00. Sauf, bien sûr, les cafés, restaurants et bars à pintxos!

En plus, pendant le week-end, plusieurs scènes sont apparues et la musique était partout dans la ville ...
Je recommande de venir (et j’espère y revenir) à San Sebastian en Juin ou en Septembre (attention, il y a un gros festival international de films à San Sebastian du 16 au 24 septembre 2011). Je crois comprendre que c’est la folie furieuse en juillet et août, il y a vraiment trop de monde. Je suggère fortement de réserver votre chambre à l’avance. Une option serait aussi de vous loger dans un des villages environnants et de vous louer une voiture pour vos déplacements.













Aquarium de San Sebastian

Cet aquarium, pas très grand, réussis à impressionner par la proximité qu’il permet d’avoir avec les créatures qu’il héberge. Bassin avec verres grossissant et tunnel de verre passant dans un gros bassin comptant requins, raies et pleins d’autres poissons réussissent à en mettre plein la vue. Au tout début de la visite il est possible d’observer des centaines de petites méduses nageant, voir dansant, dans un petit bassin observé de côté, c’était vraiment très beau. Je n’ai malheureusement pas réussis à photographier les méduses mais voici un petit échantillon de ce que j’ai pu observer …


Bilbao – Guggenheim

Profitant d’une journée pluvieuse, j’ai décidé de faire, à partir de San Sebastian, une excursion d’une journée pour aller visiter Bilbao, ville surtout reconnue pour son musée Guggenheim.

Pour m’y rendre, j’ai pris un autobus de 70 minutes. J’ai eu un petit problème pour prendre cet autobus, une fois le billet acheté, je me suis rendu au terminus d’autobus  et j’ai été un peu confus car il y avait une vingtaine d’autobus, pas de numéro de voies et il fallait aller devant chaque autobus pour voir la destination. J’ai finalement manqué mon autobus mais j’ai pu prendre celui qui partait 30 minutes plus tard en m’expliquant avec le chauffeur.

Le trajet en autobus, par autoroute, traversant plusieurs tunnels, m’a permis de constater comment le pays basque est très vert et montagneux. Tout le littoral est bordé de montagnes et falaises et les seules ouvertures sont lorsqu’il y a une rivière qui se jette dans la mer, devenant un endroit idéal pour y implanter ville ou village.

Rendu à Bilbao , j’ai pris un tram qui est super pratique, il connecte le terminal d’autobus avec le musée Gugenheim et le centre historique. Bilbao est vraiment bien organisé côté transport en commun, il y a même un métro. C’est super bon pour une petite ville de 350 milles habitants.

La visite du Guggenheim  m’a surtout impressionné par l’édifice du musée. Il s’agit d’un édifice imaginé par Frank Gehry  , un architecte canado-américain. Le design de l’édifice est vraiment frappant! Je m’attendais par contre à ce que ça soit un peu plus grand. Quant au contenu, les expositions, hmmm, c’est de l’art contemporain. Ça m’a permis de repousser les limites de ce que je peux considérer comme de l’art. Vous pourrez vous faire une idée en survolant le site du musée.


Après le musée, j’ai marché le long de la rivière pour me rendre dans le centre historique, autour de 7 rues médiévales. Je m’y suis promené un peu et y ai mangé un repas qui aurait pu être très bon mais dont le service, mauvais, a en réduit mon appréciation. Ce n’est pas grave, ça abaisse la barre pour ce soir, j’ai un on souper de planifié. J’ai aussi visité un marché fraichement rénové et, malgré le fait qu’il comptait lui aussi plusieurs poissonneries et boucheries, je me sentais très loin du Mexique! Les produits sur les étals étaient très appétissants.


Je crois que Bilbao est une belle visite d’une journée mais, à moins de vouloir passer plusieurs jours à visiter des galeries d’art, ce n’est pas une ville nécessitant un arrêt de plusieurs jours.

Le retour à San Sebastian c’est super bien passé, je n’ai pas manqué mon autobus cette fois-là. J’ai cogné plusieurs clous, dont certains sur mon voisin, le décalage horaire frappe fort. Arrivé à San Sébastian, c’est une fin d’après-midi radieuse qui m’attend. J’en ai profité pour me promener en ville et aussi aller prendre le funiculaire pour aller voir un beau point de vue.


Restaurant Akelare

Ce restaurant http://www.akelarre.net/public_home/ctrl_home.php?lang=fr  est un restaurant 3 étoiles Michelin. Les connaisseurs sauront que n’importe quel restaurant 3 étoiles Michelin se doit d’être extraordinaire. San Sebastian est assez particulier comme endroit de ce point de vue, il y a plus d’étoiles Michelin par habitant à San Sebastian que n’importe où dans le monde … incluant Paris.

J’y ai mangé un repas 8 services, plus une couple de services surprises et,  bien que la nourriture, le service et la présentation étaient plus qu’excellentes, je n’ai eu des wows que pour deux services, entre autre une huitre fraîche servie dans sa coquille … de cacao! Je crois que je m’attendais à un repas plus ludique, avec plus de trucs de gastronomie moléculaire.

Le restaurant étant situé sur le bord d’une falaise donnant sur l’Atlantique, la vue, avec le soleil se couchant dans la mer devant moi, était exceptionnelle.

À la table à côté de moi il y avait Jake, un américain qui avait visité la plus part des restaurants 3 étoiles Michelin de San Sebastian. Dînant tous les deux seuls, nous avons eu l’occasion de discuter et il m’a recommandé d’autres endroits. Je crois que je vais me laisser tenter … s’il est possible d’avoir une place à la dernière minute.

C’était la première fois de ma vie que j’allais manger dans un restaurant 3 étoiles. Je suis très content de l’avoir fait, surtout qu’ici, à San Sebastian, c’est plus abordable qu’à Paris.

Avec mon repas, j’ai pris un accord mets-vins, j’ai donc eu l’occasion de gouter à 8 vins différents. Cela m’a permis de découvrir que l’Espagne a aussi des vins doux issus de pourriture noble (comme les vins de Sauternes), venant de Catalogne, et aussi de goûter à un Sherry vieux de 30 ans … miam!

J’avais demandé d’avoir de petites quantités de vin, voulant préserver mon foie, mais même si je ne suis supposé qu’avoir bu qu’environ 500ml de vin, je me trouvais pas mal paf à la sortie du restaurant. Il faut croire que je manque de facultés si cela me prends si peu de vin pour me les réduire!

Faudra-t-il que je m’entraine?

Oh, question importante, on ne sait jamais avec les restaurants de nouvelle cuisine, est-ce que j’avais encore faim après le repas? La réponse est NON!













 A Fuego Negro

Le lendemain de mon souper chez Akelare je voulais aller souper chez Arzak selon les conseils de Jake et de Leire,  la propriétaire de Bellas Artes. Il semble que Arzak fait plus de gastronomie moléculaire, le chef étant un ami de Ferran Adria http://en.wikipedia.org/wiki/Ferran_Adri%C3%A0  du El Bulli http://en.wikipedia.org/wiki/El_Bulli considéré longtemps comme le meilleur restaurant au monde.

Arzak est quand même pas si pire, il détient la 8ieme place selon le palmarès http://www.theworlds50best.com/awards/1-50-winners des 50 meilleurs restaurants au monde du magazine Restaurants.

Malheureusement, Arzak était complet. C’est quand même compréhensible vu que El Bulli, ouvert 6 mois par an, avait 1 an et demi d’attente pour les réservations et n’avait que 8000 places par an à offrir et recevait des millions de demandes de réservations. (Et El Bulli a fermé ses portes …)

J’ai décidé de me défouler en allant chez A Fuego Negro http://www.afuegonegro.com/lang_francais/index.html  un bar à pintxos qui donne dans la nouvelle cuisine basque et qui a aussi quelques tables de restaurant avec des menus dégustations.

J’y ai pris un menu de 12 services. WOW! Ce n’était pas du tout la même qualité d’accueil et de service que Akelare mais plusieurs plats eux-mêmes m’ont fait tripper. Par exemple un mini hamburger, avec du pain au ketchup, servi avec des frites de banane. Un dessert composé de sorbet de betterave, gâteau à la betterave, morceaux de betteraves qui ressemblaient à du chocolat noir jusqu’à ce que je morde dedans et yaourt salé. Pour un repas qui m’a couté, avec deux coupes de vin, le quart du prix de mon repas chez Akelare, j’ai été très, très agréablement surpris.







Balade du dimanche : Zarautz – Getaria – Zumaia

Suivant les conseils de Leira je suis allé faire une balade pour visiter 3 villages côtiers. Pour me rendre à Zarautz j’ai emprunté le EuskoTrain, ça tombe bien la station est à deux minutes du Bellas Artes, et suis descendu au milieu de Zarautz http://en.wikipedia.org/wiki/Zarautz où je me suis allé prendre mon petit déjeuner : Un jus d’orange, une baguette grillé avec confiture et un chocolat chaud. Une fois repus, je me suis promené dans les rues jusqu’à ce que j’arrive à la plage. C’est une des plus longues plages de la région et c’est vraiment un bel endroit pour nager où même faire un peu de surf.



De la plage, suivant la route panoramique qui, il y a une petite piste piétonne le long de la côte, d’environ 5km, qui mène au prochain village : Getaria http://www.getaria.net/ (Vous pourrez pratiquer votre Euskara avec ce site si vous le désirez). Cette piste était très populaire en ce dimanche matin, j’imagine qu’un pourcentage sifnificatif de la population des deux villes s’y trouvait pour prendre une belle marche de santé. Getaria, avec son centre historique bien préservé et une île, artificiellement une presqu’île agrémentant magnifiquement le paysage, m’a semblé un endroit plus intéressant où déambuler que Zarautz. Par contre, au niveau de la plage, c’était un peu moins bon. J’ai remarqué qu’il y avait d’excellents restaurants.


De Getaria j’ai marché un autre 5km, cette fois-ci sur la route, jusqu’à Zumaia http://en.wikipedia.org/wiki/Zumaia . La première chose que l’on voit en arrivant de ce côté à Zumaia est la plage, très populaire. Les habitants arrivaient à la marche avec leurs chaises de plage pour s’installer pour la journée. Un peu plus loin, après avoir contourné le port, je me suis installé sur un banc ce parc pour lire et prendre une pause à l’ombre. Je n’ai pas pu y rester très longtemps, il y avait une petite brise qui venait du large qui était très frisquette. Je me suis donc promené un peu dans le vieux Zumaia et y ai pris mon lunch dans un bar à pintxos.

De là, c’était le retour, une heure d’autobus pour retourner à San Sebastian, dans un autobus qui passait par toutes les petits villages le long de la route. J’aurais pu aussi reprendre le Euskotrain, les services de transport en communs sont vraiment bien développés.
Note : Entre Bilbao et San Sebastian, suivant la côte, il y a une belle route panoramique qui semble être très appréciée par les cyclistes et les motocyclistes. J’y ai marché en tout une dizaine de kilomètres et j’ai dû y croiser un bon millier de cyclistes en combinaison. Ça semble être un sport bien développé. Il y avait même des voitures d’escortes qui protégeaient certains pelotons.

San Sebastian – Fin – Aperçu du futur

Je quitte maintenant San Sebastian et je pars, en voiture, pour me promener deux semaines dans le nord de l’Espagne. Ma première semaine est maintenant en partie planifiée, je vais la passer dans un très petit village appelé Alquezar, près de la Sierra de Gara. Sierra de Guara étant une chaine de montagne karstique où il y a plus de 200 canyons. Vous me voyez venir, j’ai déjà 3 jours de canyoning de prévus et j’espère faire aussi d’autres activités, comme de la randonnée, et me balader sur des petites routes de montagne en auto.
Après Alquézar, j’ai une semaine encore avec la voiture, je ne sais pas encore où je vais aller mais possiblement en Catalogne où je me laisserai peut-être tenter par le deuxième meilleur restaurant au monde, le Celler Can Roca .
Pour terminer mon séjour en Espagne, je passerai 7 nuits à Barcelone où, si je me fie à mes informateurs, j’aurai peut-être un autre coup de foudre.

Et, après Barcelone, je passerai deux nuits à Paris avant de prendre mon prochain avion.
Au plaisir,

Sylvain

Aucun commentaire:

Publier un commentaire