lundi 4 avril 2011

Ciudad de Mexico (ou Mexico DF)

Route Oaxaca – Mexico

La route d’Oaxaca vers la ville de Mexico est particulièrement spectaculaire par ses paysages que je décrirais comme un mélange de déserts, montagnes et bad lands, le tout marqué par une très forte érosion torrentielle. Quand la saison des pluies s’installe, ça doit être assez chaotique.

En arrivant proche de Mexico, ça se gâte, on est dans une vallée et les premiers quartiers ne sont vraiment pas beaux. On peut distinguer le smog qui est de plus en plus près et, réaction psychosomatique ou pas, à un certain point mes yeux commencent à chauffer et la gorge à me piquer.

L’autobus nous laisse au terminal d’autobus TAPO qui est le plus gros terminal d’autobus que j’ai vu dans ma vie. Il y a des centaines de quais pour des autobus et le bâtiment principal ressemble à une soucoupe volante.

Je prends un taxi protégé, officiel, à partir de TAPO pour aller vers mon hostel qui est dans le centre historique. Je suis un peu appréhensif, même si l’hostel m’a été recommandé par une voyageuse que j’ai rencontrée à San Cristobal, j’ai depuis lu que le centre historique n’est pas sécuritaire le soir …

En chemin vers l’hostel, on passe par le quartier la Merced, lieu du plus grand marché de Mexico, et je remarque la grande quantité de prostitués qui font le pied de grue devant des boutiques le long du boulevard.

Finalement, l’hostel, Hostel Centro Historico Regina, est super bien situé, sur le bord d’une rue piétonnière, à une dizaine de minutes de marche de la place principale (Zocalo) et de ses bâtiments significatifs. C’est par contre très bruyant jusqu’à 23 :00 – minuit mais de bons bouchons font l’affaire.

Centro Historico

Peut-importe ce que j’ai lu, je me sens en super sécurité dans ce quartier. Il y a des caméras de surveillance et une présence policière imposante. Par contre, le Zocalo, contrairement aux Zocalos des autres villes mexicaines que j’ai visitées,  est mort la nuit et n’est probablement pas sécuritaire. Alors qu’ailleurs c’est un endroit de rencontre et de fête ici c’est plutôt un endroit de manifestations et revendications. Il y a d’ailleurs des revendicateurs qui campent littéralement là dans des abris temporaires.

Le zocalo désert ne veut pas dire que les mexicains restent chez eux, ils ont les mêmes habitudes qu'ailleurs au Mexique: sortir dans les rues et se promener dans les parcs et places publiques. Un bel exemple est l'avenue Francisco Madero entre le zocalo et le parc Alameda. Il y une foule immense et beaucoup d'animation. C'est très agréable de s'y promener.
Il y a plein de beaux édifices dans le centre historique, plusieurs rues piétonnières et il est toujours facile de se trouver à manger, soit dans des restaurants, des petits bouisbouis ou même de petits kiosques dans la rue ou dans la porte d’un édifice. Je mange plus souvent qu’autrement dans la rue et la nourriture est super bonne!


Mexico

À 2200m, dans une cuvette entourée de montagnes qui retiennent la pollution, habitée par plus de 20 millions d’habitants, certains dans une pauvreté extrême, Mexico n’est pas une ville ordinaire.

Elle a été construite sur une île au milieu d’un lac. Certains groupes d’indigènes faisaient aussi de l’agriculture sur le lac, sur des radeaux qui se sont transformés en îles artificielles. Éventuellement, la ville a pris de plus en plus de place et a empiété, par drainage et remblayage de plus en plus sur le lac si bien qu’aujourd’hui il ne reste qu’un petit bout de lac très loin du centre de Mexico.

À cause de ceci, les bases de Mexico ne sont pas solides, le drainage transformant le sous-sol en gruyère. La ville s’enfonce!  En gros, il y a une sur utilisation de la nappe phréatique qui provoque le compactage du sol. Résultat : J’ai vu des chiffres allant jusqu’à de 40cm d’enfoncement par an, selon le secteur. Cela est évident à certains endroits car il y a des édifices qui sont tout simplement croches, certaines parties ne s’étant pas enfoncées à la même vitesse. Il y a des édifices historiques qui ont eu besoin d’interventions majeures pour éviter qu’ils s’effondrent. J’ai entendu les assises de Mexico décrites comme étant de la gélatine, pour vous donner une idée.

C’est aussi une zone sismique active, le dernier tremblement de terre d’importance ayant eu lieu en 2005 et ayant fait au moins 10000 morts (de 10000 à 40000 selon les sources). Je ne voudrais pas être sur le dessus d’un moton de gélatine lorsque la terre se met à trembler.

À Mexico, il y a de tout. Des bidonvilles. De superbes quartiers. Des marchés traditionnels. Des centres d’achats. Des boutiques qui fonctionnent encore comme elles le faisaient il y a 100 ans. Des boutiques Gucci, Channel, …

Il y a pleins d’avertissements sur la sécurité mais, pour moi, ça n’a pas été un problème. Cela n’a jamais vraiment restreint mes mouvements. Mais, bon, je ne suis pas du style à aller me promener saoul dans un quartier mal famé à 03 :00 du matin. Je crois que le gouvernement mexicain a investi beaucoup pour améliorer la sécurité et la ville est beaucoup plus sécuritaire qu’elle l’a déjà été.

Pour moi, les plus gros problèmes ont été reliés à l’altitude, la chaleur, l’air très sec et surtout la pollution. Mais on s’habitue.

Ruines

La région est très riche en histoire, avec des traces de civilisations datant d’avant Jésus Christ, incluant les ruines du Templo Mayor, découvertes il y a quelques dizaines d’années en plein centre-ville de Mexico, celles de Tlatelolco , dans un quartier de Mexico et surtout celles de Teotihuacan , contenant la troisième plus grande pyramide du monde.

Lorsque j’ai visité ces ruines, j’étais accompagné d’un jeune guide étudiant en archéologie et j’ai vraiment constaté que l’archéologie était une science bien imprécise. Il semble que la nouvelle génération d’archéologues mexicains remette beaucoup d’interprétations en question.

Notre guide avait une dent contre les chinois, dont une équipe d’archéologues ont provoqué un effondrement de la pyramide de la lune à Teotihuacan en faisant leurs recherches sans prendre les précautions suffisantes.

Les Aztecs, qui ont fondé Tenochtitlan, ancêtre de Mexico, avaient des pratiques religieuses assez particulières, comme les sacrifices humains quotidiens, le cannibalisme, et une forme de sacrifice assez violente : Ils épluchaient la peau d’une victime et le prêtre portait la peau, comme un costume, pendant 20 jours. D’ailleurs, il y a l’histoire d’un chef, non Aztec, habitant autour de Mexico, ayant fait alliance avec les Aztecs, qui a décidé d’envoyer sa fille en mariage pour consolider l’alliance : Lors de la journée prévue des noces, le chef se présente à la cérémonie pour assister au mariage de sa fille. Il voit plutôt un prêtre porter la peau de sa fille … Les Aztecs ayant décidé de lui faire un plus grand honneur. Cela a déclenché une guerre, le papa n’était pas très content.

À noter que ce ne sont pas les Aztecs qui ont construit Teotihuacan, ils sont arrivés là et les pyramides y étaient déjà. L’origine du peuple qui a construit ces pyramides n’est pas connue avec précision.

Aussi, les pyramides sont souvent une succession de pyramides construites une par-dessus les autres, à tous les changements de rois ou à tous les 52 ans selon les versions. Dans certains cas il y a 7,11 voire 14 pyramides une par-dessus l’autre.



Palacio Nacional

C’est un édifice équivalent à notre chambre des communes à Ottawa. Sans entrer dans les détails de la visite, une chose qui m’a marqué est le culte des mexicains envers les morts. Dans le palace, il y a une chambre contenant des reliquaires qui eux même contiennent les ossements des héros de la nation. Incluant ceux de plusieurs présidents. Plusieurs des crânes montrent des trous de balles, preuve qu’ils sont parfois devenus héros à titre posthume ….

C’est surprenant, lorsque bien arrangés, le peu de place que prennent les os d’un humain.

En tout cas, c’était très troublant de visiter cette pièce. Les photographies étant interdites, vous devrez vous imaginer la chose.

Il y avait aussi de belles fresques de Diego Rivera dans le Palacio Nacional.

La Merced

Il s’agit du plus grand marché traditionnel de Mexico. Et c’est vraiment énorme. Je dirais 100 fois, voire plus, que le marché Jean-Talon, dans un dédale de petits chemins entre les kiosques. Ça ne m’étonnerait pas qu’on y trouve des touristes qui cherchent leur chemin pour en sortir depuis des années.

Il y a une station de métro qui arrive directement en plein cœur du marché. Le choc est intense.

Moyens de transport collectif

C’est une ville moderne sur ce côté, il y a d’abord le métro, 163 stations sur 11 lignes, il y a le metrobus, un système d’autobus sur voies réservées comptant 2 lignes et 81 stations et un système de trains pour aller un peu plus loin dans la région de Mexico. Tout le système est très achalandé mais, avec des métros qui passent souvent aux minutes, ont n’attends pas longtemps. C’est vrai que, parfois, on est très tassé.

Une grande différence avec le métro de Montréal est la quantité de vendeurs ambulants qui arpentent les rames de métro. Pour vendre de la pommade, des stylos, des loupes, de la gomme, … Et il ne faudrait surtout pas oublier ceux qui vendent des CDs. Ce sont souvent des aveugles qui se promènent avec leur tympan-blaster, vraiment assourdissants, pour nous permettre de bien échantillonner les CDs qu’ils proposent.

En y allant étape par étape, agrandissant chaque fois ma zone de confort, j’ai apprivoisé le système et il fonctionne très bien et est très pratique.

À noter qu’il y a des wagons réservés pour les femmes et les enfants!

Amélie, voir plus bas, m’a dit qu’elle appréciait beaucoup ces wagons car les mexicains ne sont pas particulièrement gênés de pincer les fesses des étrangères …

Il y a bien sur un système d’autobus et des colectivos mais je n’ai pas eu à les essayer.

Lucha Libre

Vous avez sans doute déjà entendu parler de la lutte mexicaine avec des lutteurs masqués. Je suis allé voir une soirée de Lucha Libre avec un groupe organisé à l’hostel. C’est très divertissant. C’est en fait de la chorégraphie et la qualité de la chorégraphie varie selon les combats. Je me suis retrouvé debout à crier pour et contre certains lutteurs, c’est dire comment le spectacle est captivant. Vous m’imaginez debout à crier pour ou contre des lutteurs? J’ai vu de ces prouesses acrobatiques …

C’est un spectacle à ne pas manquer si vous aller à Mexico City. Malheureusement les caméras étaient interdites. Allez-y avec un groupe, l’environnement autour du stade de lutte n’est pas sécuritaire le soir.

La soirée avait commencé avec du pulque, une boisson traditionnelle fermentée qui rend l'appréciation du spectacle encore plus facile ...



Et si vous ne voyagez pas longtemps, contrairement à moi, profitez-en pour vous acheter des masques de lutte mexicaine, ils feront fureur à Montréal, entre autre dans les partys d’halloween.

Bosque Chapultepec et musée d’anthropologie

Le bosque de Chapultepec est le plus grand boisé urbain d’Amérique latine. C’est un parc très boisé et aménagé avec des sentiers pour s’y promener. Il y a même plusieurs lacs. Un très bel endroit pour se détendre.

Le musée d'anthropologie est situé tout à côté du bosque. Si vous êtes le moindrement intéressé par les anciennes civilisations, c’est un musée qui doit absolument être visité. J’y ai passé deux heures, un survol, il serait possible d’y passer plusieurs journées.


Rueda à San Angel

Pour continuer mes bonnes habitudes, j’ai essayé de me trouver un cours de rueda à Mexico city. J’en ai finalement trouvé un dans l’arrondissement de San Angel, à une heure de métro et metrobus de mon hostel.  J’y suis allé un soir, ma première grande sortie en transport publique, et m’y suis rendu sans problème.

Le prof m’explique que d’habitude il divise ses soirées en 5 groupes, selon les niveaux, et m’invite à embarquer dans un groupe de niveau 2 à 5 vu que je suis un danseur expérimenté. Il me montre ensuite sa feuille de mouvements de Rueda, plus d’une centaine de mouvements organisés par niveau, et … HEY! Il y a plein de mouvements de niveau débutant que je ne connais pas … je commence à stresser. Et le stress n’aide pas l’apprentissage!

On fait un petit réchauffement, en ligne, et déjà, j’en arrache. Je vais finalement dans un groupe de niveau 3 et je mange mes bas. J’ai dû apprendre une dizaine de nouveaux mouvements ce soir … J’étais bien fatigué après 1h30 de cours. Mais j’ai eu tellement de plaisir!

Visite de Coyoacan avec Amélie

Hein? Amélie? Qui ça? Dans l’autobus de Palenque à San Cristobal, j’avais rencontré un groupe de jeunes français qui étudient pour un semestre à l’université de Mexico (qui compte 280 000 étudiants!). Amélie m’avait alors proposé de la contacter lorsque je serais à Mexico et se portait volontaire pour me faire découvrir une partie de sa ville adoptive.

À mon arrivé à Mexico, je lui ai envoyé un email et tombais bien, elle pouvait m’accompagner pour une fin d’après-midi avant qu’elle parte pour un petit voyage au Yucatan. Elle me propose de visiter Coyoacan, un arrondissement cossu que je n’aurais peut-être pas pensé à visiter par moi-même.

On s’est donné rendez-vous dans une station de métro, on s’est reconnu et nous sommes partis en balade pour découvrir Coyoacan   (coyotes). Nous avons commencé par visiter le musée de Frida Kahlo, dans son ancienne maison. Frida et son mari, Diego Rivera, deux peintres, sont des icônes pour les mexicains, il s’agit de personnages très importants pour la culture mexicaine. Frida a eu une vie plutôt mouvementé, ça vaut la peine de lire à son sujet.

Le centre historique de Coyoacan est un superbe endroit pour s’éloigner de la frénésie de Mexico. On se croirait dans un autre monde. Amélie et moi avons passé un beau moment à siroter de grands licuado (1 litre!) assis sur un banc du zocalo de Coyoacan.

C’est la dernière session d’Amélie avant de terminer ses études. Mais elle n’a pas le goût d’entrer immédiatement sur le marché du travail alors elle ira rejoindre son chum en Argentine en septembre pour aller y faire de l’aide humanitaire pendant un an tout en y travaillant un peu à temps partiel pour payer ses dépenses. Un beau projet!

Cuernavaca et Taxco

J’avais beaucoup lu sur Cuernavaca , une ville à 2 heures de Mexico qui se décrit comme la ville de l’éternel printemps. Je même pensé y séjourner quelques jours, voire quelques semaines pour y prendre des cours d’espagnol, mais je me méfiais  un peu ayant entendu que c’était vraiment une grosse ville.

Il y avait une excursion d’une journée à mon hostel pour aller visiter Cuernavaca et Taxco. J’y suis allé et j’ai bien fait. Il est vrai qu’il fait plus doux à Cuernavaca, que l’air est plus propre, que c’est une ville plus riche mais je n’ai pas accroché. J’ai trouvé la ville trop grosse, comme une grosse ville de banlieue.  Je ne crois pas que j’y séjournerai.

Taxco par contre est une magnifique ville coloniale située à flanc de montagne. C’est une ancienne ville minière qui a beaucoup profité de l’abondance de filons d’argent dans la région et qui, une fois les filons épuisés, s’est recyclé dans la transformation de l’argent. Les autorités politiques tiennent vraiment à ce que la ville conserve son cachet et, pour y construire, il faut respecter le style colonial. Le résultat est très bien.

À Taxco on a aussi vu des sculptures de procession religieuses pour la semaine sainte. Mon guide m’a dit que, lors de la semaine sainte, il y a du monde qui font la procession ainsi, incluant les orties, les pics, la flagellation, … Ça risque d’être assez spécial à voir quand je serai à Antigua, l’endroit où ils prennent le plus ce genre de chose au sérieux.

Est-ce que j’ai dit à flanc de montagne? J’aurais dû dire à flanc de haut de montagne. Pour s’y rendre, on monte, on monte (sur une route moderne), on monte, … et la ville est toute en dénivelé. Les habitants doivent avoir de maudites bonnes jambes.

Si vous voulez visiter une belle ville coloniale, c’en est une très belle. Si vous voulez magasiner pour de l’argent, c’est un bon endroit pour cela.





L’excursion elle-même ne m’a pas tellement plus. C’était pratique car ça m’aurait pris plusieurs jours si je m’étais déplacé par moi-même mais on n’a pas fait grand-chose à part que de visiter des zocalos, des églises et un magasin d’argent. Le restaurant ou on s’est arrêté pour le lunch, mon lunch le plus cher du voyage, n’a pas aidé les choses.  Ça m’a d’ailleurs convaincu de faire ma prochaine excursion moi-même, même si ça réduit un peu les possibilités de pouvoir socialiser.

Xochimilco

Au sud de Mexico, à environ 90 minutes de métro et train, se trouve la ville de Xochimilco dont la caractéristique principale est que c’est là que se retrouvent les derniers canaux navigables de la région de Mexico city. En fait, ces canaux sont tout ce qui reste du lac sur lequel toutes les villes de la région ont été construites. Il reste 170km de canaux mais cela a tendance à diminuer car la soif en eau de la région vide la nappe phréatique et les canaux. Ils en sont rendus à essayer de les remplir en ajoutant de l’eau usée traitée.

Je m’attendais à trouver un endroit qui ressemblait aux marchés flottants de Bangkok mais, en fait, en plus d’un système de transport pour les locaux, c’est un endroit de fête pour les mexicains qui viennent, le dimanche, se louer un bateau, poussé par un gondolier, sans moteur, et se promènent pour quelques heures dans les canaux.

Il y a une panoplie de services qui sont offerts, encore une fois par petits bateaux qui s’amarrent aux plus gros. Services de cuisine, mariachis, cocktails, … C’est très sympathique comme endroit. En ayant affrété un bateau pour moi seul, je n’ai fait qu’une heure de promenade mais je recommanderais à un groupe de partir pour 3-4 heures et ainsi pouvoir aller visiter la zone de protection écologique. La location des bateaux est de 200p par heure, peu importe le nombre de personne sur un bateau qui peut en contenir au moins 20. J’ai vu des groupes de bateaux attachés ensemble pour permettre à de plus gros groupes de faire la fête.




La vidéo plus bas vous permettra d’avoir une idée de l’ambiance …

Mexico city  - La fin … pour l’instant

Je quitte aujourd’hui pour Guanajuato, une ville d’altitude à flanc de montagne dont l’aménagement a été décrit comme se promener dans les circonvolutions d’un cerveau tellement que le relief est déroutant.

J’ai bien aimé Mexico city mais n’ai pas eu de gros coup de cœur comme j’ai déjà eu pour une grande ville d’Amérique Latine, Buenos Aires. Je reviendrai à Mexico pour 2 nuits avant mon départ pour le Guatemala, cette fois-là dans un autre quartier, peut-être que cela changera ma perception.

Une chose certaine, il est très facile d’explorer la ville de Mexico et vous ne devriez pas avoir peur d’y aller.

Budget

Ma chambre privée avec toilette partagée me coute 300p par nuit. Pour deux personnes cela serait 400p ou moins.  Ça me coûte donc 30-35$ par jour, avant excursions et un couple pourrait s’en tirer dans les 25$ à 30$ par jour par personne. Il est relativement facile d’avoir un repas du midi, 3 services (comida corrida), pour environ 4-5$.

À venir …

Après avoir consulté les prévisions météo et l’historique météo pour l’Ecuador, pour le mois d’avril et m’être aperçu que c’est le mois le plus pluvieux de l’année, avec plus de 20 jours de pluie significative,  et qu’ils annonçaient entre 70mm et 140mm de pluie dans la prochaine semaine à Quito, j’ai décidé de remettre un séjour là-bas à plus tard. Je suis un peu tanné des conditions semi désertiques d’une grande partie du Mexique mais pas à ce point-là!

Pour l’instant, après le Guatemala, j’ai un petit séjour à Istanbul dans le collimateur suivi de quelques semaines dans le nord de l’Espagne.

Au plaisir,

Sylvain

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